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mercredi, mai 23, 2018
Romain Jerome Tetris-DNA : une montre de luxe pour les grands enfants
La maison fondée en 2004 par Manuel Emch n'a de cesse de surprendre les amateurs de montres - et c'est sans aucun doute son objectif.
RJ-Romain Jerome, dont la production horlogère ne laisse personne indifférent, s'est effectivement nichée il y a plus de 10 ans dans un créneau a priori risqué mais qui semble lui réussir en proposant des montres en séries limitées particulièrement décalées.
Ses collections, très éloignées de la production de montres classiques, font en effet revivre des légendes au travers de montres qui sortent assurément de l'ordinaire. La marque s'est notamment attaquée aux jeux vidéo des années 80 en lançant la collection Games-DNA destinée à immortaliser les légendes électroniques de cette époque.
Elle a ainsi lancé en 2011 la collection Space Invaders réalisée en collaboration avec TAITO Corporation, propriétaire du jeu d'arcade éponyme dont le lancement en 1978 fut un succès mondial.
Ces montres automatiques aux visages très eighties ont été suivies en 2014 par les modèles Space Invaders 40.
Romain Jerome enrichit aujourd'hui sa collection Collaborations d’une Tetris-DNA - un modèle décalé qui nous transporte à nouveau dans les années 80 grâce à son cadran qui met en scène une séquence du jeu éponyme avec ses célèbres Tetriminos, les fameuses figures géométriques composées de quatre carrés.
RJ-Romain Jerome enrichit aujourd'hui sa collection Collaborations d’une nouvelle icône générationnelle et nous transporte à nouveau dans les années 80 grâce à un jeu vidéo mythique : Tetris. Réalisée en collaboration avec Tetris Company, LLC (propriétaire du jeu vidéo créé en juin 1984 et dessiné par Alexey Pajitnov), la montre Romain Jerome Tetris-DNA immortalise une séquence du jeu Tetris sur le cadran d’une montre sport aux dimensions viriles.
Logé dans le boîtier emblématique de la Moon Invader 46mm, son cadran met en scène une séquence du jeu avec ses célèbres Tetriminos, les fameuses figures géométriques composées de quatre carrés.
Les Tetriminos, appliqués à la main au centre du cadran, ont été conçus comme une combinaison de quatre Clous de Paris en aluminium, une première pour la marque horlogère avant-gardiste.
Chaque Clou de Paris a par ailleurs été anodisé grâce à un procédé spécial qui souligne la réalisation complexe du cadran et permet d'en faire ressortir les détails les plus fins.
Afin de coller au mieux à l'esthétique du jeu, des gravures de briques qui font référence à l’incontournable gameplay du jeu ont été reproduites.
La Matrice a quant à elle été brossée à la main en différents niveaux de gris afin de conférer au cadran un look vintage et industriel, clin d’œil au graphisme original.
Enfin, un médaillon Tetris, inspiré de l’image de marque du jeu, a été gravé sur chaque fond de boîte de cette édition limitée à 84 exemplaires, en hommage à l'année de création du jeu vidéo.
En d'autres termes, du Romain Jerome pur et dur ! Omega dévoilait en mars dernier, à l'occasion de BaselWorld 2015, la toute nouvelle Speedmaster Moonwatch Apollo 13 Snoopy Award.
Cette nouvelle itération de la légendaire Omega Speedmaster, proposée cette fois-ci en édition limitée à 1.970 exemplaires, commence tout juste à être livrée en boutiques. L'Histoire de la légende Speedmaster débute de manière parfaitement anodine en 1957 lorsqu'Omega lance le modèle Speedmaster (référence CK 2915), une montre de pilotes automobiles destinée aux fans de vitesse et en aucune manière conçue pour accompagner la conquête spatiale.
Profitant de l'arrivée de quelques exemplaires de ce futur collector chez Colette et d'une exposition organisée pour l'occasion, la marque implantée à Bienne a donné dans le célèbre magasin parisien avant-gardiste une conférence de presse conduite par Jean-Claude Monachon, Vice Président Omega en charge notamment du développement produit.
En guise e clin d'œil à ce chronographe iconique, les équipes Omega se sont par ailleurs adjoints les services de Monsieur Conquête de l'Espace / Sciences du PAF, Michel Chevalet, et du spationaute Michel Tognini.
Parce que l'Histoire de cette montre de sport hors norme nécessitait bien le témoignage ainsi que les anecdotes de ces trois hommes impliqués chacun à leur niveau dans la saga qui unit Omega à la conquête spatiale depuis 1962.
Plutôt que de vous en retracer une nouvelle fois les différentes étapes - pour tout savoir, rendez-vous ici : Omega Speedmaster Moonwatch : une nouvelle Snoopy Award à Basel 2015 ?,
The Watch Observer vous propose d'en découvrir certains aspects sans doute moins connus du grand public ainsi que quelques anecdotes qui font également partie du charme de la légende.
Omega Speedmaster : naissance d'un chronographe de légende Tout commence d'ailleurs de manière parfaitement anodine en 1957 lorsqu'Omega lance le modèle Speedmaster (référence CK 2915). Ce chronographe, doté pour la première fois de l'histoire horlogère d'une lunette tachymétrique extérieure, est à l'origine une montre de pilotes automobiles destinée aux fans de vitesse.
Walter Schirra (citoyen américain d'origine suisse), qui porte à son bras le 3 octobre 1962 sur le vol orbital qu'il effectue à bord de la capsule Sigma 7 l'Omega Speedmaster (réf. CK2998) qu'il a acquise à titre personnel, vante auprès de sa hiérarchie, de retour sur Terre, la précision de sa montre au cours de la mission.
C'est précisément à ce moment-là que la NASA émet un appel d'offre afin d'équiper ses spationautes d'un chronographe fiable. Le 1er mars 1965, la NASA déclare l'Omega Speedmaster homologuée pour toutes les missions spatiales habitées après lui avoir fait subir toute une série de tests d'une rare violence. Ci-dessus, une machine destinée à tester sa résistance aux chocs.
Adressé à quelque 10 marques horlogères, seules quatre d'entre elles vont envoyer des montres (trois chacune) afin que la NASA puisse les tester.
Outre Omega, on retrouve ainsi Rolex (explorez les collections et les prix Rolex), Longines et Hamilton - ces deux dernières étant aujourd'hui filiales au même titre qu'Omega du Swatch Group, N°1 mondial de l'horlogerie.
Pour la petite histoire, alors qu'Omega se contente d'envoyer trois Speedmaster (réf. ST105.003) de son siège de New York sans y apporter la moindre modification, Hamilton envoie quant à elle... une montre de poche.
Si l'idée peut paraître de prime abord étonnante, elle prend pourtant du sens si l'on se dit que les dirigeants de chez Hamilton avaient peut-être écarté le port de la montre au poignet (compte tenu de l'épaisseur des manches de combinaison des astronautes) au profit d'un positionnement de la montre dans une poche ou autre réceptacle. Allez savoir...
Quoiqu'il en soit, seuls les modèles envoyés par les trois autres marques seront soumis à cette incroyable et impitoyable batterie de tests - dont vous trouverez dans notre diaporama des photos d'archives étonnantes et peu diffusées à ce jour : soumission des montres à des températures très élevées puis très basses, placement dans des chambres à vide avec les montres chauffées puis aussitôt congelées, exposition des montres à des forts taux d'humidité, à de violents chocs et à de très fortes accélérations... etc.
Le résultat est aujourd'hui connu de tous puisque le 1er mars 1965, la NASA déclare l'Omega Speedmaster homologuée pour toutes les missions spatiales habitées.
Parmi les petits détails moins connus de cette histoire, il est intéressant de noter que la présence d'un verre hésalite sur la Speedmaster a joué en sa faveur.
En effet, à l'instar du pain qui est interdit sur les vols spatiaux en raison des miettes qu'il produit et qui seraient amenées à flotter dans la cabine en apesanteur - et donc à être inhalées par les astronautes, une glace saphir générerait des bouts de verre en cas de bris, ce qui n'est pas la cas du plexiglas... La NASA n'ayant pas averti Omega que son chronographe était sorti gagnant de l'appel d'offres, les équipes de l'horloger suisse découvrent à la télévision, lors du retour d'Edward White (mission Gemini IV) en juin 1965, que l'astronaute américain porte une Speedmaster...
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Omega n'apporte au final qu'une seule modification aux modèles qu'elle livre à la NASA : elle remplace le bracelet métal du modèle standard par un long bracelet en Velcro afin que la montre puisse être portée par dessus une combinaison spatiale
Autre petit détail croustillant : la NASA, fidèle à sa pratique qui consiste à ne pas informer le gagnant de ses appels d'offres, n'avertit pas Omega que la Speedmaster a été retenue.
Ce sont les équipes Omega qui découvrent à la télévision, lors du retour d'Edward White (mission Gemini IV) en juin 1965, que l'astronaute américain porte une Speedmaster, cette mission étant la première sortie spatiale extra-véhiculaire du célèbre chronographe... L'épisode suivant est en revanche bien connu des amateurs et collectionneurs de montres.
Mission Apollo 11, 21 juillet 1969, 2h56 GMT : l'astronaute Neil Armstrong sort de la capsule Eagle et devient le premier homme à poser le pied sur la Lune.
Un quart d'heure plus tard, il est rejoint par Buzz Aldrin qui porte sa Speedmaster, Armstrong ayant laissé la sienne à bord de la capsule. Première montre jamais portée sur la Lune, l'Omega Speedmaster prend le nom de Moonwatch.
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